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Les murs d'en face
Tout au long de cet inextricable horizon,
Où tout se rejoint, et enfin s'y confond.
L'on y devine la forme de toutes ces ombres,
Sur lesquelles jamais n'y sera tombe.
De l'autre côté du mur
Sombre, de gris barbelés.
Qu'y-a-t-il ? Des âmes dures ?
Des hommes aux cœurs blessés ?
Sur le long trottoir d'en face,
Quelques voitures garées.
La femme au col remonté
Attendait là , sur la place.
Il flotte dans ses cheveux,
La douce caresse d'un vent,
Les rayons d'un faux printemps
Réchauffant son cœur douloureux.
Non, ne nous y trompons pas.
La vie, aussi cruelle en, la,
Peut également en, si,
Effacer nos pires soucis.
Chaque destin en est naturellement tracé,
Nullement, pas toujours par nous influencé.
Cependant, de par alchimie amour,
Et quel que soit notre labour.
Toute existence doit, et ne vaut écrin
Que grâce à quelques quatrains
Qui ne peuvent être savourés,
Qu'en partage, inconsciemment désirés.
Eve-lyne, Nadine @ Jean-P.
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EvE-LyNe