Troisième âge
J'abandonne mon territoire
Face à la morsure du temps
J'occulte et je cache en mémoire
L'ultime lueur du printemps
Quand l'essentiel est dérisoire
Et que plus rien n'est important
Pourquoi faire semblant de croire
Que l'amour garde nos 20 ans
Les rides n'ont pas de remords
Et s'installent dans le miroir
Puis dessinent sans notre accord
Les esquisses du désespoir
Posées au milieu du décor
Le matin s'apparente au soir
Qui gomme les défauts du corps
Au crépuscule de l'histoir'
Prendre conscience de son âge
Au nombre de ses cheveux blancs
Que l'on soit cool ou fou de rage
La toison n'est qu'un faux-semblant
Je dois m'inscrire sur la page
De mon époque et de mon temps
C'est à l'intérieur de la cage
Que l'on emprisonne les ans.
ALTOFE
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Le juste point d'équilibre