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Bon, Monsieur Filoumen, vous me semblez bon bougre,
J'apprécie, je l'avoue, que vous vous présentiez,
Pour venir témoigner, et avant que la foudre,
Ne s'abatte sur ces gens que vous fréquentiez.
Vous passiez par hasard, là , c'est vous qui le dites,
Il me semble pourtant, et vos textos sont clairs,
Sur Oasis je lis, vos dires et vos redites,
Que communications il y avaient en l'air !...
Je prends donc vos propos, dans une main courante,
Normal, me direz-vous, n'était-ce là le but ?...
Tous en mouraient d'envie, avec quelques variantes,
Certains semblaient vouloir, montrer leurs attributs !
On vit en société, et pas au moyen-âge,
Et s'il y a des lois, il faut les appliquer.
Mais qui sont donc ces fous ?... Il faut les mettre en cage !...
S'il y a transgressions, on me voit rappliquer !...
Si je suis brigadier, c'est que j'ai fait du zèle,
Et ces galons, Monsieur, ils sont bien mérités.
Quand j'enquête, voyez, il me pousse des ailes,
Et je fais rejaillir, toujours les vérités.
Monsieur, reconnaissez !.. Le juge est bon enfant,
Il vous en saura gré, il offre des sucettes,
Ou bien des carambars . Alors, sans olifant,
Je veux vos confessions, et qu'elles soient bien nettes !
Pour, l'instant, je vous mets, Monsieur, en garde à vue,
Gardez votre maillot, car vous allez plonger !...
Va falloir vous mouiller. surtout pas de bévue :
Et si vous m'énervez, je vous fais replonger !
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Amitiés : je compatis, je te porterai des oranges !... On n'est pas des bêtes !.. On a un coeur !...