Au gré de mes errances,
j’aperçus un horizon multicolore…
Les centaurées, en exubérance,
brandissaient leur pléthore.
Les coquelicots flamboyants
affrontaient les radieux indigos.
Les épeautres jaunissants
dansotaient un tango
dans le tempo des vents.
Un chuchotis plaisant
berçait les ouïes.
Un parfum champêtre,
aux notes fleuries,
suscitait un mieux-être.
L’azur, avec ses baldaquins blancs,
couronnait ce décor édénique
qui réveillait l’antan
des moissons bucoliques…
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La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir. (Léonard de Vinci)