Mordieu si devant vous je mis genou en terre
Mandant votre pardon, point ne puis faire plus
Si ce n'est de l'épée expédier en enfer
Maurice, ce bâtard, « chevalier » prétendu.
Ce gougnafier descend tout droit de sa colonne*
Comme le singe fit d'un arbre parait-il
Et vous vous donneriez à lui, Dieu me pardonne !
A lui, ce maquereau issu de Tchernobyl ?
Sur vous je m'aperçois qu'il a de l'influence
Votre françois n'est plus de noble châtelaine
Et à des troubadours vous accordez audience !
Dame de mes pensées, ne jouez la vilaine.
Je reviens d'un pays où habite le maure.
D'un maître d'armes, j'ai appris tout leur savoir.
Je reviens aguerri et ne crains point la mort,
Mais perdre votre amour et ne plus voir Édouard.
Notre fils vivrait-il sans respecter son père,
Le prenant pour un couard et même pour un gueux ?
Au gibet du château je pendrai ce Prosper,
Son fils, ce cabotin déjà maudit des dieux !
Quant à ce qui vous gêne un peu aux entournures
J'ai une solution qui peut vous satisfaire !
Je la ferai bouffer à ce maître es soudure
Ou bien le larderai de ces morceaux de fer !
Le chevalier ADN, votre serviteur.
* Colonne Morris
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