Se dressant droit et fier,
A la pointe de l’estacade,
Il oriente les navires en rade
Et affronte les humeurs de la mer.
Tel un conquistador dans son habit de flamme.
Son halo scintillant creuse les lames
Comme pour nourrir les âmes
Des vaillants marins disparus
Dans les profondeurs des abysses.
Le ciel mélancolique, jouant les intrus,
Obscurcit la lumière bienfaitrice
Réveillant la colère de Poséidon.
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La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir. (Léonard de Vinci)