Au carrefour de la soif
Le vent lamine la peau
Tout en moi de sable se coiffe
Au pays que désertent les eaux

J’arrive au désert des fureurs
Dans la tempête et les vents
Contrée que quitte la sueur
La chaleur usant le front

J’arrive sur les rivages crevassés
Avec le cœur en lambeaux
Avec les entrailles lacérées
Que je colle sur les stigmates des maux

Je tiens la robe en haillons
Des dunes mouvantes mutilées
Mon corps dans l’abîme se fond
Dans le vide affaissé

Ruisseaux sur la grève des malheurs
Je grave sur les falaises les serments
Sur cette roche qui se fend
Y naîtra-t-il un bonheur dans les lésions

Tu fais une rivière de mots avec quelques grains de sable

C'est de la magie ça...

Amicalement

Bonjour Rivedusoleil, voila un paysage poétique bien tourmenté.
J'espère pour toi que cette période grise n'est que passagère.
Merci pour ce très profond échange poétique.

Mon amitié.

Capricorne

Quel que soi les lésions, le coeur se régénere s'il trouve sur sa route un soleil assez brulant pour cicatriser les lésions.

Un poème tristement beau. Espoir comme guide.

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Voici mon recueil de poésie 2017.

au carrefour des douleurs, c'est peut être à cet endroit précis, qu'elles sont les plus vivantes et douloureuses..
un bel écrit, comme toujours.. mais agité.. nerveux et tourmenté...
bravo l'ami..
merci pour le partage.

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merci
Peter Pan
parfundoux
Capricorne
Isabelle
plaisir de poésie partagé

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com

De déchirements en déchirements
Le poète fait son oeuvre.

Tout est appelé à renaître
Une question qui a une belle réponse...

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"Ni le poète, ni personne d'ailleurs, ne possède la clef ou le secret du monde, je veux être bon." Federico GARCIA LORCA