J'ai roulé presque toute la nuit
Sans même regarder le compteur
Le paysage, le temps ou les heures
Tout était flou, comme sans vie
Il y a avait les souvenirs accusateurs
De ce moment dans l'ascenseur
Où tout souhaiterait qu'on oublie

Je ne connaissais pas ces hommes
Ni les armes qu'ils portaient
J'étais juste partie me cacher
Mais quelle erreur ! énorme !
Ils m'ont suivi dans l'escalier
Puis l'ascenseur, j'étais cernée
Et là, j'aurais voulu croquer la pomme

Comme Blanche neige m'évanouir
Oublier le temps qui passe, inlassablement
Ne pas voir cet homme perdre son sang
Et entendre encore les autres en rire
J'ai pu m'échapper, prendre le volant
D'un puissant coupé, bolide Allemand
Et passer le reste de ma vie ... à fuir

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"Le destin nous poursuit comme un dément armé d'un rasoir" A.Tarkovski

un poème sur le destin et ses conséquences, superbe partage qui se lit d'un trait



yann

Triste poème, la cruauté marque.

Mais passer le reste de sa vie a fuir..... n est ce pas trop ?

Tourner la page en recherchant un sourir qui te guideras. Peut etre.

Poignant , tu sais mettre des mots forts sur ta poèsie.

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Voici mon recueil de poésie 2017.

Bonsoir Demi-lune, triste destinée

Amicalement