Je ne sais plus
Définir le corps d'une femme
J'ai oublié ses formes
Ses altitudes, ses hauteurs
Ses gouffres, ses profondeurs
Sa beauté, sa splendeur
Je dois réanimer mes sensations visuelles
Mes facultés, mes aptitudes sensorielles
Je dois revisiter sa géographie
Sa suavité, sa volupté
Redécouvrir ses richesses et ses trésors
Les mystères de ses contours
Et l'art de faire l'amour
Il me faut d'abord voir ce corps
Le regarder, l'admirer
L'étudier, le dévisager
L’observer, le juger
Mais où trouver cette femme
Qui se laisserait ainsi jauger
Sans se sentir outragée
Dévorée par des yeux indiscrets
Sans être scandalisée et outrée?
Je ne sais plus
Définir le corps d'une femme
Je ne reconnais plus ses odeurs
Ses fragrances, ses senteurs
A-t-il l'odeur des fleurs
Ou celle de l'iode de la mer?
Sent-il le musc et l'ambre
Le basilic ou le thym
Le santal ou le jasmin?
Combien a-t-il de parfums
Captivants et envoûtants
Capiteux et enivrants?
Je dois réveiller mes sensations olfactives
Et me laisser emporter par ses effluves
Il me faut d'abord sentir ce corps
Savourer ses senteurs
Le humer, le renifler
M'imprégner de ses odeurs
Et baigner dans le bonheur
Mais quelle est donc cette femme
Qui voudrait et consentirait
A se laisser flairer
Exhalant ses fragrances
A outrance
Avec concupiscence
Et rire avec aisance
Sans aucune prudence?
Je ne sais plus
Définir le corps d'une femme
Je ne me rappelle plus ses saveurs
Est-il délicieux, est-il amer?
Est-il succulent, est-il aigre?
A-t-il le goût d'un fruit juteux
Un fruit mielleux, un fruit sirupeux
Un fruit doux, un fruit capiteux?
Je dois attiser mes sensations gustatives
Mes désirs, mes envies nutritives
Réveiller mon appétit de gourmand
Savourer ce cors alléchant
Dévorer ce mets appétissant
Siroter son jus enivrant
Il me faut d'abord lécher ce corps
Le morde, le goûter
Le mastiquer, le savourer
Détecter ses gouts et saveurs
Rassasier ma grande faim
Jusqu'au petit matin
Mais où trouver cette femme
Qui se laisserait croquer
Comme un fruit
Sans hurler, sans souffrir
De cette atroce douleur?
Je ne sais plus
Définir le corps d'une femme
J'ai oublié sa substance
Sa matière, son essence
Sa peau, sa surface
Est-il doux et gracile
Est-il dur ou frêle
Tendre comme le pain blanc
Fragile comme la porcelaine
Moelleux comme la laine?
Je dois tester mes sensations tactiles
Et jouir de cette peau subtile
Il me faut d'abord toucher ce corps
Le frôler, le caresser
L'effleurer, le masser
Le chatouiller, le malaxer
Le mordiller, le pincer
Le palper, le tâter
Le griffer, l'ausculter
Mais où se trouve donc cette femme
Qui se laisserait ainsi tâter
Sans s'énerver, sans s'emporter
Sans s'irriter, sans sa révolter
Contre ses mains impures
Ces mains rugueuses et dures
Qui lui infligent cette torture?
Je ne sais plus
Définir le corps d'une femme
Je dois aller à la rencontre de ces dames
Avec courage, fougue et enthousiasme
Je dois aller à leur quête
Je dois partir à leur conquête
Sans craindre la défaite
Ni le remords, ni la déception
Me donner complétement à la tentation
Me confier naïvement à mes sentiments
Redevenir beau et élégant
Fringant et charmant
Séduisant et galant
Comme ces dames aiment
Voir un homme!
Mais ai-je encore le temps
La force et le tempérament
La patience et le raisonnement
Le caractère et le comportement
D'un Dan-Juan?
Est-il encore temps
Est-il déjà trop tard
De rattraper mon retard
Dans la science et l'art
De la séduction?
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Agadir, le 20 / 6 /2015
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Tous droits réservés

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

La vie n'est pas toujours faite que d'illusions
Et dans cette recherche de situations
Le problème évoqué n'est pas insurmontable
Si à ce beau décor... il te faut une fable.

La tortue a gagnée en étant raisonnable
Commence l'inspection en la couchant sur sable
Le soleil finira par réveiller vos sens
Et reviendra au jour cette reconnaissance.

Avec toutes mes amitiés Mostafa. Guy

Un jour tu retrouveras toutes ces sensations sans les chercher....et ensuite tu redécouvriras, le plaisir du bricolage, le lèche-vitrine, les courses,mettre le couvert,faire la cuisine,sortir le chien,regarder les feux de l'amour à la tv......LOL.....
Mais on les aime tant que serions nous sans elles....Je te souhaite de tout coeur partager le chemin de l'amour....aux sentiers de la tendresse .....

***DAN***

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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***

sensations perdues

mais, rien n'est écrit
il suffit parfois de si peu
pour croiser l'âme soeur

retrouver le chemin du bonheur

amitiés, courage poète

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

Cette femme qui se laissera admirer sous tous les angles, palper un peu partout, lécher comme un sucre d'orge, c'est celle qui t'aimera ....et c'est donc à toi de la trouver !
Yallah cher Mostapha et, comme le dit si bien Daniel, courage pour les courses, les séries télé et le reste... mais c'est la contre partie d'un grand bonheur n'est ce pas ?

Adn

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Le Maroc à quatre mains . Recueil peintures de Micam et poèmes d'Adn.
Couleurs et mots en osmose. Recueil peintures Micam et poèmes d'Adn.
Connivences. Recueil peintures de Micam et poèmes d'ADN.
AXELLE AUTOMNE, HIVER roman par Micam (mon ...

Chibani Daniel cyrael adn

Merci, les amis, de m'affirmer qu'il y a toujours une lueur d'espoir!
Pardon, je vous laisse, je vais chercher l'âme sœur...

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Il n'est jamais trop tard, Mostafa, il te faut garder l'espoir.

Je te souhaite une douce femme.

Bisous

Linette

Ce poème est magnifique. La sensualité et le corps de la femme par tous les sens. J'adore. Bravo.

Linette
GGosseyn

Merci pour la lecture et les commentaires.
Cela embaume mon cœur de bonheur!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Des sensations sensuelles d'un séducteur affirmé et à ses poèmes elles vont succomber. Toujours un plaisir à te lire... le Don Juan du verbe qui ne laisse pas insensible.

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Bonsoir Mostafa
Il n'est jamais trop tard pour un retour aux sources
C'est droit devant

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sacro
hakimAR

Merci pour vos commentaires, mes chers amis!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Il n'est jamais trop tard Mostafa, le bonheur arrive souvent quand on ne l'attendait plus . Courage !

Tes mots sont le reflet d'un état d'âme qui te fait douter de toi même alors que l'espoir est toujours là à ta portée .
HONORE

Superbe...j'adore

Adriana

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On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie..(Brassa)

Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler.

Majanine Honore Adriana

Merci pour la lecture, pour la sollicitude, pour les conseils, pour les encouragements!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!