Re: MON AMI MUSULMAN...
AL IMAN MAHABBA
(la foi est amour)
Je me permets de faire exception à ma propre règle et de placer ce texte en commentaire afin de préciser qu'au-delà du dogme, la prière, si elle a quelque consistance pour percer le Ciel, vient du cœur et non des mots appris par cœur et que si le tri auquel fait référence mon ami Gentilprince est bien compris dans son sens constructif, il ne s'agit en aucun cas d'un tri (comme le supposent les vers en commentaire de mon ami Chibani) qui serait le fait d'une "inquisition" quelconque, auquel cas, il serait, oui, difficile de discerner entre ma prière et celle du grand boss de l'EI ou de DAECH ou même, j'irais plus loin du grand Imam du palais royal des Al-Saoud... Et me serrer la main n'est nullement un privilège qu'on m'accorde...
Nul mollah en mon cœur
Mais un chœur en le temple
Où s’entend la clameur
Du beau que je contemple.
Et j’écoute la voix
Qui porte la parole
Antique de ces rois
Du songe parabole.
C’est un rêve de nuit
Comme un vent dans les voiles
De l’espace qui suit
La fuite des étoiles.
C’est un rêve de jour
Expansion féconde
Mêlant Dieu à l’amour
Jusqu’à la fin du monde.
……….
Nul imam dans mon champ
Pour en subir le prêche…
Par le sein ne s’entend
Que le chant d’une eau fraiche.
C’est un chant joie et pleur
Fait d’opulentes proses
Une eau pure en ampleur
Qui arrose les roses.
Et s’il n’y avait Dieu
Et sa magnificence
Qui offrît à ce lieu
Un peu de son essence…
Je dirais qu’à mes yeux
Perdus en ce spectacle :
Une légion de dieux
Ne pourrait tel miracle !
……….
Nul pasteur ou brebis
En les chants que j’écoute
Comme autant de rubis
Qui font feux à mon doute.
Allah est-il Amour ?
La question même
Solitaire détour
Se cristallise en gemme…
En mon balancement
Par effet lapidaire
L’éclat d’un diamant
Se sublime et adhère…
Subjuguant le carmin !
Et…
Aux rubis s’impose
Tant hier que demain
Rosée sur la rose !
……….
Nul rabbin en le saint
De mes mésalliances
Tout le dogme en dessein
Ne sut résiliences.
Dans mon arche et les eaux
Et les vents qui la portent
Infinis sont ces mots
Qui l’amour réconfortent :
« Il n’y a point de bât
Qui t’enserre ou te blesse
La foi est mahabba
Liberté et sagesse…
Il suffit tous les maux
Qu’en humain tu t’infliges
Il suffit tous les hauts
Fortins que tu ériges ! »
A.Alloun.
----------------
Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!