Ah ! N’étais-je resté un enfant ?
Nageant dans l’insouciance.
Cajolé par mes parents,
Quiétude et confiance.
Maintenant la douleur m’oppressant,
De voir régner le non-sens.
De voir des enfants souffrants
Pour cause de la bêtise et l’inconscience
Et certains fidèles de Satan
Distiller à tous vents leurs sciences

Ah ! N’étais-je né un animal,
Ne me souciant de rien.
Ne comprenant ceux qui ralent
Souffrants de la misère et la faim
Et voir d’autres qui s’étalent
Dans la luxure en trop-plein

Ah n’étais-je resté motte de terre
Servant à recevoir et donner.
Baignant sous la lumière
Le jour en entier.
Et la nuit qui me sert.
D’assister à tant de secret.
De voir le poète clamer des vers.
Avant de les serrer sur une feuille de papier
De voir les amoureux qui s’enserrent.
Se promettant de toujours s’aimer

Mon Dieu pardonne moi mon cri
C’est de colère contre ce que je vois
Pardonnez-moi je vous en prie
Vous savez que je n’ai pas perdu la foi
Mais de voir tant d’hypocrisie
J’ai douté d’etre sur la voie

Une colère fort justifiée et que je parage

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