Il était une fois en hiver à Lutèce,
Où quelques âmes furent égarées comme perdues,
La capitale était en soirée de liesse,
Les habitants déambulaient dans les rues.
Un terrible nuage noir de sauterelles immondes,
Dans les nuages, est brutalement apparu,
Sous prétexte d’instaurer un nouveau monde,
Sur tous, il s’est soudainement abattu.
Lutèce à cet instant s’est éteinte,
La vie sur la pointe des pieds s’en est allée.
La cité, de rouge, a été repeinte,
Et d’âmes douces s’est allégée.
Des innocents ont été trompés,
La paix, ils croyaient fort,
Un asile, ils avaient trouvé,
Le paradis, désormais, ils décorent.
A toutes ces malheureuses âmes,
Qui Lutèce en hiver ont quitté,
Je dédie ces rimes misérables,
J’espère que la paix vous a trouvé.
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L'homme est le rĂŞve d'une ombre
(vers 135-140 des Pythiques de Pindare, le prince des poètes).