Il tendait ses bras vers les cieux
chenus par le temps de l'hiver,
solitaire et devenu vieux
il pleurait le cœur à l'envers,
il souffrait sans jamais se plaindre
en griffant l'espace à outrance,
sa vie n'avait plus rien à craindre
son mal le rongeait en silence,
des lettres gravées sur son corps
aux initiales des amours,
sa sève ruisselait encore
en savourant ses derniers jours,
enraciné dans ce désert
dans un feuillage disparu,
ses branches brûlées en enfer,
les oiseaux qui ne chantent plus,
ce bel arbre à l'âme magique
avait fini son aventure,
faute à cette bombe atomique
qui a détruit notre nature.......
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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***
