Le déclic
Même si j’étais excessif, je ne pourrais trouver
de mots plus forts pour embellir son portrait.
La fille tout simplement à la croisée du chemin,
belle comme un cœur, toute seule tel un pèlerin.
C’est un beau matin du mois de mai, je crois,
que j’ais du lui cédé la place, très courtois !
nos regards se sont entremêlés un instant,
juste un instant, mais que cela fut enivrant.
Son visage luisait telle une Ă©toile dans mon ciel.
Les joues à peine rosées par une brise vénielle.
Ses lèvres d’un rose novice mélangées au miel,
les yeux d’un gris bleu si vagues, si sensuels.
Sur le moment mon cœur s’arrêta de battre,
faisant table rase d’un passé teinte albâtre,
puis redémarra pour elle tout simplement.
Je n’étais plus ce garçon volage, pressant.
Je la croisais depuis, chaque jour au parc,
Mais, , je n’osais l’aborder tel un énarque.
Le soir, je cogitais sur la phrase de départ,
J’écrivais de brefs poèmes à lui faire part.
J’étais malade, chaque jour, je remettais,
à demain, puis encore à demain, déprimé.
Mais un jour dans le parc, elle vint vers moi,
sourire à mourir et présence de si bel aloi.
D’une voix douce, surgit d’un joli conte féérique,
elle me dit poliment bonjour, je suis Frédérique.
Je bafouillais mon prénom, c’était si magique.
Le déclic c’était produit pour des instants uniques.
CHRIS Pour vous
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chris pour vous
salutations