Elle s’annonce par ses signes.
Et moi je ne l’ai pas vu arriver !
Et mon âme intrigante, me le cache, lorsque mon œil cligne.
Et l’hôte désinvolte, sur ma tête s’est installé !
J’aurais dû comprendre lorsque la fatigue extrême en bonne voisine.
Et avec elle la bonne décrépitude qui l’accompagnait !
Toute deux caressaient mon corps pour sa ruine.
Et pour que par le linceul, tel un tronc, il sera enveloppé !
Et dans la tombe, couvert de terre et de poussière fine.
Laissant derrière moi toute ma vie passée !
O mon Dieu de votre pardon suis-je Digne ?
Vous êtes le clément, le miséricordieux, le loué !
Seigneur ! Faites que mes erreurs soient bénignes.
Et que de mon livre, elles soient effacées !
O mon Dieu, je me suis égaré sur toute la ligne.
Comme si j’affrontai le désert, et je n’étais pas préparé !
J’aurais dû suivre votre prophète, et le message.
Mais mon âme était tel un possédé !
Elle s’abandonnait aux vices avec toute la rage.
D’un bébé qui ne veut pas cesser d’allaiter !
Comment Seigneur puis-je blanchir ma page.
Noircie, par mes erreurs qui m’assiègent de tous côtés !
Je le confesse Seigneur, je n’ai pas été sage.
De votre vil serviteur et de son égarement, ayez pitié !
Maintenant que je croule sous le poids de mon âge.
De votre pardon, et votre clémence, j’ose encore espérer !
Les rides, en colonisateur ont envahi mon visage.
Pas une place ou leur étendard ne fut levé !
De ma face elles en ont changé le paysage.
Que de coins lisses et polies furent ravagés !
Mes frères, sur cette terre nous sommes de passage.
Que chacun de nous se prépare pour voyager !
Comme un bel oiseau mis en cage.
De son joli chant, il souhaite la liberté !
Un jour, alignés nous serons en nage.
Attendant la sentence qui sera prononcé !
Il ne sera accepté ni caution, ni bijoux en gage.
Chacun de nous, payera pour ses péchés !
O mon âme cesse de me harceler.
Que de mal tu m’as fait faire et savourer !
Pourquoi maintenant me le rappeler.
Pour que je m’extasie, et la porte du pardon me sera fermée !
Laisse-moi pour mon sort pleurer.
Et devant mon Dieu me prosterner !
Et mon seigneur me fera relever.
Et me dira : vas mon brave serviteur tu es pardonné !
Et moi tout en larmes laissant ma joie exploser
Je dirais merci, et mon amour pour lui ne fera qu’augmenter !