Jésus, je n’ai voulu fréquenter ton église,
Je n’aime ton habit de super-thaumaturge,
Pour les uns tu fus Dieu, pour d’autres, démiurge,
En tout cas, c’est l’Amour qui te caractérise.
Pour que l’aveugle voie, il suffit que Tu dises,
« Ouvre tout grands les yeux, aussitôt tu verras ! »
Tout à coup l’arc-en-ciel de mille feux s’irise,
Un seul, parmi les hommes, a su voir Ton aura.
« Debout, prends ta civière et retourne chez toi ! »
Le prĂŞtre, le rabbin soudain se scandalisent,
Comment oser guérir même un jour de Sabbat ?
JĂ©sus, contre la haine, viens et nous immunise.
Ce qui pollue la bouche des humains,
Ce n’est ce qui y entre, mais tout ce qui en sort,
Sur la main desséchée, Il imposa les mains,
Il apaise les âmes, et il guérit les corps.
Il n’a jamais voulu que l’on nous catéchise,
Et que l’on interdise le bœuf ou bien le porc,
Et que le paradis soit un hymne Ă la mort,
Qui a dit, mieux que Lui, « Les guerres sont des bêtises ? »
JĂ©sus, tu es venu enseigner le pardon,
Aurais-tu donc échoué, tout autant que Moïse ?
Partout autour de nous, notre monde agonise,
De l’esprit tu cherchais, d’abord, la guérison.
Dumnac