Ce jour là les Parisiens pleuraient,
Silencieux et le cœur chaviré,
De voir les Allemands défiler
Sur leurs si précieux Champs-Elysées.

Ils vomissaient toutes ces bottes,
Et les uniformes à capote,
Envoyées là par un despote
Tuer notre esprit patriote.

Plus un seul écriteau en français,
Que des noms aux lettres compliquées,
Plus de drapeau tricolore hissé,
Mais une sinistre croix gammée.

Rien que de dangereux interdits
Et une furieuse barbarie,
La Capitale toute flétrie,
Nos richesses aux mains de l'ennemi.

Paris était à feu et à sang,
Sous le joug du cruel occupant,
Au regard aigu et méprisant
Pour tous les auteurs de guets-apens.

On avait perdu la liberté,
Le droit de vivre et de s'aimer,
La justice et la fidélité,
Le si précieux chemin du respect.

Paris était à feu et à sang,
Sous le joug du cruel occupant,
Au regard aigu et méprisant

Je ne crois pas que ceci soit conforme à la vérité.
Il n'y a eu que très peu de résistance.
Mais en poésie on a le droit.
ça s'appelle une license poétique

Il semble que la folie des humains continue un peu partout sur ce caillou qui tourne dans l'espace

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merci pour ce bel écrit
bonne journée
Denise

l'occupation,

j'en ai la nausée

à penser à ces
deux guerres, l'occupation
nos terres assiégées
forcés à parler une autre langue
ne plus avoir de liberté

un poème, qui touche ma sensibilité

bisous

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