Elle avait, ce soir-là ...
Elle avait, ce soir-là , natté ses longs cheveux
Qui sans être entravés tombaient jusqu'à ses reins.
Cachant de ses deux mains ses beaux seins ivoirins
Elle me murmura doucement : « je te veux ».
Mon cœur et tout mon corps, émus par cet aveu
Venant d'une beauté à sculpter dans l'airain,
Je ne répondis rien, car loin d'être serein
J'étais muet soudain et quelque peu nerveux.
Me levant cependant je m'avançai vers elle
Qui s'éloigna alors m'invitant à la suivre.
Je me précipitai avec le plus grand zèle,
Contournai vivement une lampe de cuivre,
Me jetai à ses pieds......... mais ma joie fut très brêve
Car je réalisai que j'avais fait un rêve.
Adn 07.10.2015
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