Il paraîtrait qu’en Chine il y a des enfants,
Qui n’ont vu ni lever, ni coucher de soleil,
L’atmosphère est pourrie de gaz d’échappement,
Nous avons peine à croire une chose pareille.
Ils ne voient pas, la nuit, là -haut au firmament,
Le ciel illuminé par des milliards d’étoiles,
Et pendant la journée une brume le voile,
Jamais la météo n’annonce un grand beau temps.
Il paraîtrait qu’en Chine il y a trop d’enfants,
Et qu’on ne dit jamais ni ‘Mon frère’, ni ‘Ma sœur’,
Un enfant par famille, là -bas c’est suffisant,
Eux, c’est ainsi qu’ils voient la maison du bonheur.
Il paraîtrait qu’en Chine ils ne sont pas égaux,
Il y a des nantis auprès des meurt de faim.
Était-ce la vision du président Mao,
Ces tours de Babel, de Shanghai ou Pékin ?
Il paraîtrait qu’en Chine on ne peut souffler mot,
Qu’on ne peut pas surfer sur la très grande toile,
Les hommes ne sont libres ni tous égaux en droit,
Ils ont devant les yeux à chaque instant un voile.
Certains pour produire plus, doivent courber l’échine,
Quand d’autres se délectent de champagne ou Bordeaux,
Ont-ils tout oublié de Marx ou de Lénine ?
Où est cet avenir qu’ils espéraient si beau ?
La croissance s’essouffle derrière la muraille,
Le ver est dans le fruit de la Révolution,
Il faut aux corrompus vite livrer bataille,
Le timonier devra changer de direction.
Dumnac