J'ai vu la mort de près, je sais bien qu'elle guette
En chaque individu le moindre affaissement.
Elle joue à la fée, en guise de baguette
Elle porte une faux qui coupe atrocement.
Elle rode alentours, au coin de chaque route,
Où une inattention peut nous mettre en danger.
Il n'y a pas moyen de la mettre en déroute,
Elle n'a qu'un désir, c'est de nous vendanger.
Plus l'on avance en âge et plus elle s'approche,
De chaque maladie profitant lâchement,
D'un accident bénin, d'une simple anicroche.
Elle pense aussitôt que c'est le bon moment.
Sans se décourager, elle aiguise sa lame
Pour nous faucher soudain, lorsqu'on ne l'attend pas.
Elle aime séparer le mari de la femme,
Elle n'a qu'une idée : nous conduire au trépas.
L'envie de subsister, malgré la nuit qui tombe,
Plus forte que l'injure infligée à mon corps,
Je resterai debout, même un pied dans la tombe,
Et me battrai encor et encor et encor.
Adn 24.10.2014
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