Il paraît qu'il a cinquante ans,
Un brin charmeur, un peu coquin,
Le regard toujours séduisant
Dès qu'il voit un bel escarpin.

Il se croit irrésistible,
Flattant le moindre des minois,
L'Å“il grivois matant les cibles
Qui en ont les jupons pantois.

Il a grand besoin de plaire,
En courtisant les jeunes femmes,
De montrer son pieu de fer,
Quitte à y perdre son âme.

Il se trouve formidable,
Ventre et estomac rentrés,
D'une tenue impeccable
Pour une invite à déjeuner.

Si vous rencontrez ce démon,
Ne lui faites pas la guerre,
Car c'est mesdames l'occasion
D'apprécier la bonne chère.

Et bien pourquoi ne pas en profiter ?
Ah, les femmes, elles savent tout faire !
Bien dit, chère amie
Bises
Bruno

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J'aime la poésie qui me parle et qui chante

Lire plusieurs de mes livres : récits, roman, polar, essai, poèmes :
https://issuu.com/jardinier?utm_source=2017W29_subscribers&utm_campaign=Digest&utm_medi...

DES FAIMS ET DES FINS
OU
DES FINS A UNE FAIM
EST CE UN DESTIN

merci pour ce délicieux partage (sourire)
j'ai adoré
Denise

Merci Keraban, Sympatique et Denise, je vois que vous appréciez mes bêtises !

Bises

Linette

Si vous rencontrez ce démon,
ne lui faites pas la guerre,
car c'est mesdames l'occasion
d'apprécier la bonne chère.


Ah bon.....si l'on veut!

MG

Mille mercis matogrosso pour avoir commenté mon écrit inspiré par la cinquantaine masculine.

B i s o u s

Linette

Finalement, il n'y a que peu de raison de s'en plaindre !

Bravo
Merci

ce fameux démon de midi.... juste un prétexte, une excuse.. peut-être...

merci pour ce partage poétique.

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la chute du poème est très belle!

excellent cet humour,
mais
pour ce démon de midi
faut- il , être libertine?

j'ai aimé vous lire



Le démon de midi

Il paraît qu'il a cinquante ans,

Il se croit irrésistible,

Il a grand besoin de plaire,
En courtisant les jeunes femmes,
De montrer son pieu de fer,
Quitte à y perdre son âme.

Si vous rencontrez ce démon,
Ne lui faites pas la guerre,
Car c'est mesdames l'occasion
D'apprécier la bonne chère.

j'aime !!!!!
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Une belle occasion de se mettre à table et de tout avouer... sur vos plats préférés !... Plats qui ne sont pas forcément... ceux du ventre !...

Plaisante... faim, qui nous surprend !...

Ce texte me rappelle une petite anecdote : il y a 25 ans environ, à la suite du départ de la femme que j'adorais et souffrant de solitude, j'avais fait paraître une annonce matrimoniale. J'avais reçu une soixantaine de réponses. J'avais décidé de voir toutes ces dames : 3 par jour. Une le midi avec restaurant, une dans l'après-midi dans un bar et une autre le soir au restaurant. Parmi ces dames l'une d'entre elle âgée de 38 ans, mariée à un avocat et trompée régulièrement, n'en pouvait plus et avait décidé de lui rendre la monnaie de sa pièce. Sans savoir à ce moment-là quoi que ce soit d'elle je l'avais au téléphone invitée au restaurant pour le repas de midi. Sa réponse immédiate m'avait surpris : " Il faudra coucher ?... " Je l'avais rassurée, en,lui disant que je venais uniquement pour faire connaissance. La pauvre femme, qui souffrait depuis des mois, et qui ne devait plus manger, était d'une maigreur inquiétante. Je l'avais donc quittée à la fin du repas en disant ce que disais à toutes : je tiens à contacter toutes celles qui m'ont écrit, et je ne prendrais une décision qu'à la fin. Elle devait hésiter à franchir le pas. Une semaine après elle m'a rappelé... Mais, je ne l'ai jamais revue.

Merci beaucoup, St-Just, pour ton intéressant commentaire. J'adore les anecdotes et celle-ci est attirante. Dommage que tu n'ais pas su ce qu'était devenue cette dame !

B i s o u s

Linette

Metro, boulot, resto.
Et de votre poème j'ai pris le dernier vers avec vous, dernier vers que chacun interprétera à sa façon.
Bravo.
Amitiés.

Merci infiniment, fil2fer, d'avoir savouré avec moi le dernier vers, sans doute autour d'un dernier verre.

Bon dimanche

B i s o u s

Linette