A toi poète, qui sous une pluie d’étoiles
Ecrit en gerbes maladives,
D’une main parfois un peu trop vive
Les maux que ton âme dévoile.
Toi qui geins sous mille sanglots
Hanté par de sinistres souvenirs
Secoué par d’éternels soupirs,
Et les tourments de ton cerveau.
Toi, génie divin
Dont les écris sont sans pareils
Enluminés de lunes ou de soleils
Tu te grises de phrases et non de vin.
Du cœur de l’univers
Ou de la source du monde
De mots ton cahier tu inondes
Sous forme de proses ou de vers.
Parfois une étoile filante
Passant tel un météore
Laisse sur tes lignes un trait d’or
Sous la lumière vacillante.
Toi, charlatan aux verbes rimés
Aux textes usés ou reconnus
Tu exprimes sans retenue
Tout ce que tu as imaginé.
Sais-tu toi, à qui l’on ne ment
Toi dont la plume trace l’enluminure
Qu’il n’y a pas de plus belle écriture
Que celle née spontanément.
M.P. 23/09/2015
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.