Où sont donc les amours qui unissaient vos peines Embaumaient les beaux jours fusionnaient dans vos veines Sa mémoire de la vie s'échappe dans le vent Cruelle maladie qui vide son vivant
Elle sourit parfois encore à ses enfants Retourne dans ce monde où nul ne se défend Où tous les jours s'écoulent sans le moindre avenir Plus dur est de partir sans aucun souvenir
On lui vole le temps qu'elle s'était construit Mais il reste l'amour qu'elle donnait à autrui Les coeurs n'oublieront pas cette épouse cette mère L'empreinte de son passage n'était pas éphémère