C'était un jeune marin,
Embarqué son premier voyage,
Espérant que son destin
Offrirait de beaux paysages.

Il rêvait de pays toujours sages,
Sans douleurs et sans chagrins,
De Tahiti et ses rivages,
De sirènes et de dauphins.

Pris par la mer dès son jeune âge,
Et du gracieux brigantin,
Son cœur cognait dans sa cage,
A l'idée d'être un marin.

Le quai noircissait de bagages,
De parents et de bambins,
Etreintes se faisaient sauvages,
Et les baisers plus câlins.

Son béret à pompon en main,
Et collé au bastingage,
Le mousse saluait du lointain
Sa douce mère et son courage.

L'émotion d'une mère face à son fils prenant le large, raconté avec douceur et sagesse....

***DAN***....

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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***

on n'en avait beaucoup comme ça à Brest dans le temps, maintenant beaucoup moins depuis que la Jeanne est à la retraite, c'est un beau et délicat hommage, merci



yann

merci pour ce joli partage

Prendre le large
N'est pas un choix quelconque.
Mais tous les enfants
Un jour prennent le large.

Claude

un marin attachant et bel hommage

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"De même que le diamant n'est qu'un morceau de carbone tant qu'il n'est pas cristallisé, l'homme n'est que néant tant que la pensée n'a pas taillé son âme comme un joyau dont chaque facette célèbre la lumière éternelle"
Christian Bobin

Pour avoir un cousin parti très jeune marin
J'apprecie tes mots à la mère courage

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Amicalement Alanna

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

Bonsoir Linette, très bel hommage poétique aux marins ainsi qu'à leurs mères, femmes ou filles qui restent à quai


Amitiés