Fuyant ceux qui les oppriment elles vont
Sur les sentiers vers les Hauts Monts ,
Qui pourrait croire à l'Amour sous l'esclavage ,
Opprimées devant l'immonde servage.

Leurs ventres sont ronds de fruits honnis ,
La Pomme du Paradis n'est pas aussi jolie
Quand le jardinier est une brute qui avilie ,
Meurtrier se son Père , de sa Fratrie.

Au bord du précipice elles s'expurgent du Mal ,
Jetant les nouveaux nés dans les Abysses ,
Ni rires , ni larmes devant leurs vengeances.

Nouvelles Médée aux brumes matinales
Muettes devant l'horrible Maléfice :
La fin du Monde est leurs présciences.

très joli
merci du partage!

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

une mythologie revisitée par la force de tes vers
des images en cascades dans un rythme éfréné
un super poème épique
amicalement, jnb.

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Merci pour vos commentaires,

Amitiés.

Jean-Pierre

Les vers sont beaux mais je ne saisis pas à quelle part de notre triste actualité vous faites allusion...

Amicalement NL...

Quand les brumes matinales a l"instar de vos vers prennent la forme histerique, lubrique, impitoyable, inepuisable. .même ..l'antiquite avec Antigone n'apparaît aussi haut en couleurs que Médée......