-Près d'une baignade. (où sèchent les naïades.)
Près d’une baignade.
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(où sèchent les naïades.)
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Le soleil étale ses lentilles folles,
Du sable doux, l’ombre révise ses ors,
Le silence explore mille feux qui batifolent,
Une poussière divine caresse les corps.
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Les fluides doux d’une encre magique,
Explosent, mélange limpide, délayent la chair,
Les radiations lumineuses accablent le pathétique,
L’azur dissémine ses bleus à l’horizon clair.
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L’assaut fabuleux pétrit son herbe verte,
Evoque à tout va, l’abrupte tremblement sensoriel,
La chaleur tanne au cuir, en pure perte,
Le sublime sonne ses sursauts démentiels.
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Au détriment de l’été, l’air en achromatisme,
Domine les sentiments, secouant la morale,
En rire clair, la peau sèche l’obscurantisme,
Une devise tremble, l’espérance chante en chorale.
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illustration: Les baigneuses de Camille Pissarro. 1901.
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