CORRIDA

Sous le plomb du soleil
Dans l’arène grondante
La liturgie barbare
S’est encore accomplie.
La bête est sur le sable
Traînée par les chevaux
Le cœur percé d’estoc
Par l’habit de lumière.
Salue, l’imperator
Que la foule en délire
Repue de sang et d’or
En demande encor,
Déifie sur l’instant
Le vivant et le mort
Taureau, toréador.

Qui peut dire pourquoi
Au-dedans de moi-même
Les clameurs sont muettes
Le cirque plein de vide
Et pourquoi j’ai si froid.
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Parceval

Corrida tant de polémiques
Le froid d'une mise à mort
Triste fin pour cet être vivant et fier

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Amicalement Alanna

La corrida : "un cirque vide": belle idée, beau vers.
Richards.

Beau texte qui vient mettre en lumière non pas l'habit du sacrifice mais la bêtise humaine alliée à la cruauté.

L'arène, un beau résumé des noirs travers de l'être humain. V. HUGO s'est d'ailleurs brillamment exprimé sur le sujet.

"Le public de la corrida est un résumé de toutes les faiblesses humaines" JOVELLANOS (moraliste espagnol du XVIII eme siècle)

Amitiés

Un bel écrit qui dénonce la cruauté de l'Homme

Curieux comportement que celui de l'homme, mais bien que nombreux ces aficionados restent une minorité dont on peut déplorer l"enthousiasme.

Un beau poème évoquant la cruauté dans ces corridas
Amitiés
Alain

Un comportement de l'homme
Avançant des rites
Dépassés par la folie
Ce froid ressentit
Est celui du sacrifice.

Claude

un rite , une culture que je ne comprendrai jamais , pour moi ce n'est que cruauté envers l'animal
bravo pour ce poème qui touche
amicalement
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

ça me donne des frissons...la corrida est à mes yeux un acte de barbarie que je hais profondément.

Merci pour cet écrit.

Bleuet

Une magnifique corrida, c est superbe
J ai cru déceler un peu de Rome antique, ce qui donne encore plus de dimension au propos
Tout a fait d accord avec vous les traditions telles que celle ci font vraiment froid dans le dos

Amitiés
Anamorphose

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Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous

La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires

Merci de partager
Ma tristesse d'arène
Du pain, des jeux
Et le sang... Nécessaire?

vous avez la réponse.


Amitiés de
Parceval

Une chanson de Francis Cabrel "la corrida" ton poème m'y fait penser je suis contre ce genre de chose merci
du partage amicalement bonne soirée.

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Un bien triste spectacle que celui de cette foule hurlante qui se refait du sang répandu. Heureusement que la corrida perd peu à peu du terrain mais le chemin est encore long.

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Il ne faut jamais remettre à deux mains ce que l'on peut faire avec une seule (Pierre Dac)