A la tombée de la nuit

Le fort désir de partir enflamme tout mon corps,
Le cœur serré, les larmes aux yeux, l’âme lésée,
Je voudrai m’envoler avant que la nuit n’éclore
Dans l’attente de cette soirée qui tarde à arriver.
Cette nuit là, dès que le profond dôme du ciel
Aurait dévoilé ses premières éloignées étoiles
Aidé de mon bourdon, je prendrai le chemin
Pour arriver sur les lieux, si tôt, au frais matin
Le silencieux et sinueux sentier m’est familier
Que de fois, je l’avais instinctivement emprunté
Chargé du pesant poids de mon pénible chagrin
Que la vie a accolé à mon malheureux destin
Je traverserai l’obscure nuit, sans clair de lune
Dans l’aveuglant brouillard, sous la fine bruine
Éclairé par l’unique idée au fond de ma pensée
Car de ce bas monde je n’ai plus rien à demander
Le malheur a bouleversé mon existence entière,
J’ai perdu ce qu’à mon cœur j’avais de plus cher,
À Dieu, je m’en remets et demain sur le tombeau
Je prierai pour son âme et déposerai un vert rameau.

(Obarry)

Un sentier difficile mais le souvenir en est la récompense, ceux qui partent restent pour toujours dans nos cœurs.

Très beau

Amicalement

Jean-Pierre

Bonsoir et merci Coburit, oui en effet, c'est absolument vrai, la séparation est amer et de ceux qu'on aime, il ne nous reste que le souvenir auquel on s'accroche pour ne pas oublier - mes amitiés


Obarry

Garder le souvenir
Gravé dans nos cœurs
Sur tous les sentiers
De la vie

Claude

Triste, très triste...Courage Bari.
Amitiés.
Najda.