Dans le bleu mystérieux longeant cet horizon,
Dans cet emblème mielleux où pactisons
L’espoir admirable plongeant notre raison,
Dansent ces nébuleux rêves que baptisons.
Sous le pagne de cris de mouettes qui survolent
La plage, qu’accompagnent silhouettes frivoles,
Astable farouche dans reflet de merveille,
L’astre orangé se couche, sur la mire d’éveil.
Désormais le silence, s’installant sur le champ
Eternel de nos sens, déballe son doux chant
Et joue du carillon intime en sa mouvance.
Désordre et covalence, comme un bain de jouvence,
Mon corps s’ensable alors dans un nouveau décor,
Dans un monde d’érable, où je voyage, encore...
Jonathan (Joey) - 5 Déc. 2006 -