Elle portait un enfant, un fils qu'elle espérait
Mais elle dût pourtant affronter la bataille
Que pouvait Lucie faire, le feu la consumait
Quand Ange vint l'enfer dévorait ses entrailles

Paisible dans ses langes dormait le petit Ange
La mère épuisée, aussi se reposait
Soudain retentissaient bruyamment des vents d'Ange
Des pets nauséabonds, la chambre embaumait

Et il fallait bien voir l'art qu'Ange déployait
Pour assouvir béat ses fières flatulences
Il n'était point coutume qu'un bébé en usait
Mais l' Ange et l'us n'étaient pas fait pour la romance

Dire qu'ils avaient prédit au petit la vie d'ange
Rien n'était angélique pour qui le connaissait
Il cultivait cet art et fier que rien n'arrange
Les polémiques et l' Ange de marbre en restait

Drôle et habilement composé. J'ai particulièrement aimé le dernier jeu de mot.

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Il ne faut jamais remettre à deux mains ce que l'on peut faire avec une seule (Pierre Dac)

Très amusant avec beaucoup d'humour, j'adore.

Merci Christophe

Bonne soirée

Linette

L originalité est grande en cet écrit .

C'est diaboliquement angelique

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trop drôle!

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.