Au creux de notre alcôve ce soir là nous étions
Tous deux fort occupés par des jeux amoureux,
Vous étiez ma Vénus, j'étais votre Apollon,
Nous savourions d'avance ces instants merveilleux.
Je m’apprêtais à vivre une nuit sans pareille
Quand au fort de l'action vous lâchâtes un vent,
Pas un de ces discret qui chatouille l'oreille
Mais un bruit de tonnerre à crever les tympans,
Me comportant alors comme un homme du monde
Je feignais de n'avoir bien sur rien entendu
Quand une odeur putride, voire nauséabonde
Assaillit mes narines et là je n'y tins plus.
Je me levais d'un bond, courus vers la fenêtre,
Il me fallait de l'air sous peine d'asphyxie,
Mais celle ci étant distante de deux mètres
Je me trouvais bientôt frappé par l'ataxie.
Dés lors c'était fini, ce fut la débandade
Le charme était rompu, le fil était cassé,
Je ne puis plus vous voir que comme camarade
Et le vent de l'oubli sur l'amour est passé.
A quelques temps de là je commis une gaffe
Lorsque je vous croisais, si douce, si amène,
Mais mes propos hélas m’attirèrent deux baffes
Quand je vous dis amie, quel bon vent vous amène.
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Il ne faut jamais remettre à deux mains ce que l'on peut faire avec une seule (Pierre Dac)
. le chant ne fut que de courte durée et j'eus droit au champ de lisier
Dumas fils et Onan le barbare 
