Le petit bal de mon quartier.
Je me souviens …. c’était l’été ,
Une torpeur Ă©crasait mon quartier ,
Un silence lourd y régnait
Mais un évènement se préparait.
Peu à peu la rue s’éveillait,
Le soleil qui le jour avait dardé
Ses folles piques acérées,
Avec délicatesse s’estompait.
La soirée vibrait de gaîté,
Il régnait comme une fébrilité ,
Les lampions dorés s’allumaient ,
Une atmosphère douce s’infiltrait.
Les musiciens se tenaient prĂŞts,
Un bel air d’accordéon résonnait,
De fines notes s’envolaient
Vers un ciel exagérément étoilé.
Puis soudain le bal commençait,
Les couples discrètement se formaient,
Dans un envol ils s’enlaçaient,
De tangos, de valses ils s’enivraient.
Battant la mesure du pied,
Observant tout, les yeux écarquillés,
Petite fille émerveillée,
J’aurais tant aimé ,moi aussi, danser...
Jeannine