* Obole sans sort A peur du vide, A boude de décors Être note de Moi, Xylophone à teinter, Dans mes "flûtes ! " à bois, Au pays d'imagine, Muse à comptines D'enfant que femme tait. A rimes de mutine De papillon posé, Mes regards tintinent Des notes à secrets, Au Pays du "devine" A fée de tristounet... -" Qu'à donc ce caché Qu'à perplexe je Lyre, A chambre de rosir D'une malle à poupée, Où mystère se crée Cache cache de blottir, Sous voile d'un saphir D'y vouloir y entrer ? " Ainsi font font fronts D'à vers marionnettes, Boude à pieds petits Ma peur en son fond, A mine de contons D'une taille à Poète, Que mon coeur à prête Offrirait blanc crayon. A silences tournons, D'habillage à poupée, Dans une malle à jouons Je fais semblant de rien, Et ne souris qu'au bruit De ses billes à rouler Dans ses frôlés d'osiers Etangs bleus, regards ronds.
- " Faut z'te dise ! A boude de mine Que je suis une fée A sons de xylophone, Qui câline l'aphone, D'un berceau de forêt, D'une marraine à voeu fait Que d'y naître autre monde A baguette de rondes De m'y avoir posée.
Je veux bien te garder D'à bouches papillonnent, Mais il faudra à chutes De nos feuilles tombées, Que tu gardes à secrets Ce que l'on tourbillonne Sinon d'à plus personne Jamais rien n'écrirai... - " Promis, zuré ? Bon, si on fermait la malle ? Chutt !! Je crois qu'on nous écoute ! J'entends des bruits de pieds. - Tu crois ? - Oui. Mais ne t'inquiète pas ! C'est juste des pas à mots de cristal tombés. - D'où viennent-ils ? - C'est marraine qui me les a envoyés du Pays des Fées. - Oh !! Comment s'appelle-t-elle ? Je la connais ? - Oui ! Tu la connais. Elle s'appelle Poésie. - Tu me racontes une histoire ? - Oh ben non alors ! C'est désa "fée". Il faut dormir ! "
* Fermeture de la malle à scintille d'étoiles...."
J'aime beaucoup cette insertion de dialogue à la fin qui ferme l'histoire
Une jolie poésie !
---------------- " La beauté extérieure est la partie visible de la beauté intérieure. Et elle se manifeste par la lumière qui se dégage des yeux de chacun." - Paulo Coelho
Il y a sous ta poésie,que je crois fort connaître depuis des...,un hymne insondable... mais que cet énorme enfant,qui sommeille en nous tous vrais poètes,sait adultement réveiller......et puis...
La musique-EN M- y est et y sera aussi et toujours pour garder une face que le poète se réserve...sinon,poète ,il ne serait!!
...et puis...
Puisque la langue nous sert et nous serre aussi,tu cèdes à tes cris une nuance qui tend à la bouleverser....et c'est d'abord et ensuite de la poésie...un bouleversement du langage...sans pour autant défier la langue,proprement dit....et puis...et puis kwa!?
Un fort bel écrit à lire et relire le reste de nos...restants émois!!
Amademwa
KDO of course!
---------------- Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!
La malle où là mal heureux d'y être de ciel et de terre en des notes d'ailleurs d'entre regards de silence brodé à l'écart d'assoiffé de ouïr.
C'est de faits de magie de fée qui ouvre sa malle que tout autre regard a mal à s'y immiscer
Dit il le silence: qu'empruntes -tu à marcher d'un pas de rêve? quelle est cette lune et ces étoiles qui descendent de tes cils?
C'est de frôlé de ciel que tout là dedans la malle brille.
d'allées roses je ne sais de quoi bordées à s'évanouir de vertige,mes pas d'effleuré d'invisible,déambulent d'un étourdi de malle à contes par un secret sentier.
Le silence dit il : entre et ferme la malle ! le printemps est pour un seul an! Entre Enfant !
Cette malle a cette âme d'une clef d'adresse codée...chut !
z'ai trouvé,c'est fait, c'est fée !
Le silence dit il : c'est par faits de fée ,que s'ouvre la malle! Chut c'est parfait ! me verras tu en l'ailleurs?