J'ai vu le comble de l'ignominie,
Perpétrée par violents êtres sauvages,
Des monstres glacés appelés nazis,
Venus assassiner mon village,

J'ai entendu implorer la pitié,
Les sanglots répondant aux hurlements,
La souffrance de tous les suppliciés,
Avant de mourir dans l'embrasement,

J'ai vu les flammes lécher mon autel,
Les vitraux exploser sous la chaleur,
La joie maléfique des criminels,
Si heureux de répandre la terreur,

J'ai entendu les prières au Bon Dieu,
Des barbares au sommet de la folie,
L'atroce grésillement de leur feu,
Les plus durs, insoutenables des cris,

J'ai vu la croix et Jésus-Christ brûler,
Un enfer anéantir mon église,
Les enfants et leurs mères calcinés,
Bien avant que le prêtre les baptise,

Mon vieux fantôme est venu vous dire,
L'ignoble calvaire d'un mois de juin,
Dont je garde à jamais le souvenir,
Comme une horrible torture sans fin.

horreur qu'on oublie jamais
merci pour le partage
Denise

j'ai tenté deux fois d'écrire sur Oradour...
je n'avais pas les mots ou c'était pas le jour
Mais ce thème trouvé ici dans ce poème
M'amène à souligner qu'il est de ceux que j'aime.

Guy

Merci Chibani, je pense que ce n'était pas le jour, vu votre talent.

amitiés

Linette

Ce fut une tragédie sans nom .

terrible , à ne jamais oublier

Bonjour Linette, une tragédie à ne jamais oublier

Amicalement

Un bien triste pan de notre histoire

merci beaucoup, je n'ai pas visité Oradour mais ce massacre m'a toujours fait frissonner d'horreur.

amitiés

Linette

Merci, pour cette traversée !

bonjour

c'est très bien écrit
ça donne la chair de poule
sachons que durant les guerres l'humain de toute race de toute religion ont fait des horreurs
comme si c'était l'occasion ou jamais
l'être humain a une part de cruauté cachée quelque part dans son cerveau enfin.....

encore bravo

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chris pour vous
salutations

Mon vieux fantôme est venu vous dire,
l'ignoble calvaire d'un mois de juin,
dont je garde à jamais le souvenir
comme une horrible torture sans fin.


Bonjour Linette,

J'ai vu aussi, mais moi, c'était l'année dernière le 4 avril 2014.
Mes émotions se sont fendues, fendues comme l'air de ce lieu pour lequel je n'ai pu m'empêcher
d'écrire, tellement il fallait que j'exprime mon étouffement. J'ai remonté ce poème ce matin. Il s'appelle " In mémoriam ". Peut-être aurez vous l'occasion de le lire.

Votre poésie exprime tellement..............

Mon amitié et mon respect Madame.

Arwen/Aïna

Dans cette église, je me souviens, j'étais très mal, horrifiée.
D'y penser et de lire ce poème me fait encore froid dans le dos.
Amitiés.
Najda.

Quand les hommes sont capables de telles horreurs, ils sont indignes d'être !
On ne peut leur souhaiter que tout le malheur du monde.
Bien à toi,
ortiaz

Mille mercis d'avoir commenté mon poème sur cet horrible massacre.

J'ai un ami qui a visité Oradour et aurait préféré ne pas le voir tellement cet endroit reste ensanglanté et criant des tortures infligées à des innocents.

Bises

Linette