Avec leurs têtes de côté
Les roseaux se sont penchés
Ils ne voyaient plus leur reflet
Dans un miroir tout plissé
Complètement désorientés
Se couchèrent docilement
Sous l’emprise d’un grand vent
Car leurs berges s’effondraient
Leurs pieds envahis par la boue
Les maintenaient peu ou prou
Puis la tempête se calma
Et la brise les caressa
Alors ils se relevèrent
Pour agiter leurs chapeaux
Faisant des signes pour plaire
Aux grenouilles et aux crapauds
----------------
Geneviève