Quand la mer......
Quand la mer….
(Élément terre)
Dans un bruit sourd sans cesse répété,
La vague s’empresse et finie épuisée.
Elle laisse chaque fois une offrande,
trait d’écume aux couleurs d’amende.
Mille fois je la regarde, obstinée er fière,
faire son manège jouant de la lumière.
Elément magique à la puissance divine,
elle ne craint personne, elle est maline.
Si maintenant rieuse, elle tutoie la dune,
s’en repartira bientôt rejoindre la lune .
Taquinée d’équinoxe, sa colère dévoilera
son âme cachée qui sur son passage déféra
Neptune chevauchera son dragon menaçant
qui sur son passage déchainera les éléments.
La vague calme et gentille deviendra muraille,
faisant un vrombissement sans nul pareil.
Le ciel noirci, chargé de gros nuages épais,
s’ornera d’éclairs de plus en plus rapprochés.
Eole fougueux, des dunes soulèvera le sable,
accompagné d’un déluge jamais pensable.
La digue se recouvre vite et sans relâche
d’un mélange sablonneux telle une bâche.
Les maisons de pêcheurs fières de leur site
peu à peu se résignent et se noient très vite.
Le paysage si varié la veille n’est qu’uniforme.
Cette image lunaire inquiète l’habitant diforme.
Les chiens,tels des loups,face Ă la pleine lune,
Hurlent et s’agitent,les yeux couleur prune.
Le port est desert,les bateaux s’entrechoquent.
Mon regard recherche le phrare :rien ne l’évoque.
Les femmes du pays se sont regroupées à l’église.
Certaines parlent,d’autres prient très soumises.
La nuit est longue dans ce petit pays de pĂŞcheurs.
Les enfants n’iront pas à l’école,pour eux bonheur.
Il n’y aura pas de pêche, seule activité du village .
L’homme regardera son bateau l’œil très sage.
Au matin, comme féérie, les éléments se calment.
Le ciel retrouve sa teinte blanchâtre sans âme.
La vie reprend son cours, les drapeaux se hissent
Le petit port se repeuple, les moteurs vrombissent.
ChrIS pour vous
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chris pour vous
salutations