A l’apogée de sa féminité.
Fleur sémillante, séduisante en diable
A l’apogée de sa féminité
Qui doute souvent sous l’apparence fiable :
Sa maturité signant sa beauté.
Sous ses pétales fragiles j’entends battre
L’âme tourmentée en quelques parfums :
Femme blottie en son rêve d’albâtre
Hait les miroirs racontant son chemin.
Je me garde bien de l’effaroucher
A l’entrée de son jardin frissonnant ;
Je me suis exercé à roucouler,
La voix douce comme un merle chantant.
C’est un drôle d’oiseau qui lui fait la cour
C’est un vieux séducteur impénitent ;
Elle ne se lasse pas de ses discours
Qui la rassure en propos lénifiants.
Je vois en son regard cette inquiétude :
Un simple sillon soulignant sur sa peau
-Le temps passant comme vieille habitude-
L’angoisse sourde qui vieillit trop tôt.
Avant qu’advienne l’automne, je l’encense
La gratifiant de caresses d’amour
Lui murmurant que l’amour recommence
Préservant la beauté des fleurs du jour.
Pierre WATTEBLED- le 3 mai 2015.
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