Le crayon de bois,
Quelques feuilles de chêne
Portées par le vent comme un présent
Sur un vieux banc
Quelques feuilles venues couvrir
Mille dentelles de bois
Devenues souvenir
Je le croyais indestructible
Son éternel sourire fiché
A la lisière des lèvres
De son crayon de bois
Sur un carnet de papier jauni
Il croquait la vie
Quelques feuilles de chêne
Frémissent semblable à un murmure
Un murmure un sanglot
Long comme un jour de trop
Passé sur un vieux banc
A sourire à la vie
Il croquait les instants
Les gens et leurs mouvements
Comme un bon moment
Sans un trait méchant
Les enfants l’aimaient
Comme on aime un géant
De ses mots dont il était avare
Parfois il me faisait croire
Fiers que j’étais de mes dessins
D’écolier
Il me laissait croire en mon étoile
J’adorais ces moments rares
Quelques feuilles de chêne
Portées par le vent comme un présent
Sur un vieux banc
Réchauffent en leur étole
Réchauffent
Un crayon de bois…
Kernanet
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D'une succession de mots naissent des phrases qui font des histoires de tout et de rien....
"Alain" 
