Les échos logiques du rêveur assoupi...
O combien je me sens éloigné du salon
Où jadis, en riant, par nos humbles paroles
Nous amusions, un peu, le joyeux bataillon
Qui buvait des rêveurs les écrits parfois drôles.
Maintenant que le temps a jauni mon galon
Je me sens orphelin d’un passé bien frivole.
Alors, en me tournant, je lance ce ballon
Pour qu’enfin mon espoir vers son home s’envole.
L’adéquat substitut, par delà l’horizon,
Saura bien se mouvoir pour qu’enfin je le frôle
De ma main, le cherchant, au seuil de sa maison
Qui là -bas, sans nul doute attend cette parole.