* Ils espéraient la Mer
Au grand sens du large
De pirogue à précaire
D'un espoir valeureux
A serrer de collier
La nacre coquillages
Offerte d'un village
D'un ancêtre à précieux.

Ils espéraient la Mer
Et ses houles à ouvrages
Aux tempêtes de coeur
A s'abattrent sur eux,
Dans leurs regards à Dieu
Sur leur noir à visages
En pays de lointain
Offerts de merveilleux.

Ils espéraient la Mer
A plus rien du naufrage,
Capitaine de faims
Au ventre d'à genoux,
Méditant le plus rien,
Aux risques d'un voyage
Aux confins de mirages
De l'humain qui s'en fou.

Ils espéraient la Mer,
D'une main à langage
Aux partages de sages
A offrir de deux mains,
Sous des Cieux à serein
De nouveaux paysages
Renversant les messages
Retournés de vauriens.

Ils espéraient la Mer,
Terre à mots de promise
A voiles d'incertains
De bateau sur leur peau,
Enfilé de destins
Au nu de leur chemise,
Qui naviguait reprises
A recoud de fils vains.

Ils espéraient la Mer,
Aux sangs de leur radeau
Jetés dedans l'entière
De par-dessus les "mots",
Dans l'écume à misères
Engloutie de leurs flots
Dans un coeur à prières
A hurler de leur maux.

Ils espéraient la Mer,
En tambour nouveau,
Dépassé des frontières
D'une ligne à espace,
Comptant l'identité
De leur noyé de race
Dans des lames à trop fière
A cueillies de couteaux.

Ils espéraient la Mer,
Juste empreinte, la trace,
Le sillon de l'espère
D'un miroir à deux faces,
Ils espéraient la Mer,
Ce que Terre compte en place,
Dans ce contre de face,
D' illusions à revers...

Ils espéraient la Terre,
Graines d'hommes germées,
A fécond d'univers
D'étoiles à verbe Aimer,
Ils espéraient la Mer,
Ils espéraient la Terre,
Mais ils n'ont trouvé d'elle
Au rond de son trouner,
Que puissance à désert
A les garder noyés,

Dernier cri à pousser,
A bords de renverser
De pirogue flottée....

Ils espéraient la Mère,
Ils espéraient la Mère
Ventre d'humanité,
Chaque perle collier
D'un enfant qui diffère
A toute attache liée
De couleurs univers.

Ils espéraient la Mer,
Et moi, je coure le sable,
D'une plage étoilée
A l'offert d'éventail
D'un soleil a coucher
Sur l'horizon baigné
A s'y lever de Vers

En Poésie, touchée, coulée...

Ils espéraient la Mer.



Arwen/Aïna
Juin 2015.

©

Merci pour votre passage.
Amitié.

Une mer espérée par des hommes en attente d un mieux de bonheur et de sérénité . Toujours profonds sont tes mots .

et espéraient des frères ..

merci

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compte supprimé le 06 août15

Bonsoir Aina, superbe hommage poétique aux migrants qui espèrent tant trouver un mieux


Amitiés

à la mer au risque de la vie
bellement dit

J'ai tout aimé à adorer:
"Ils espéraient la Mer,
Aux sangs de leur radeau
Jetés dedans l'entière
De par-dessus les "mots",
Dans l'écume à misères
Engloutie de leurs flots
Dans un coeur à prières
A hurler de leur maux.

Ils espéraient la Mer,
En tambour nouveau,
Dépassé des frontières
D'une ligne à espace,
Comptant l'identité
De leur noyé de race
Dans des lames à trop fière
A cueillies de couteaux."

Et puis, cette tragédie à globale
qui drame en même finale
Nous les disons harragas
sont-ils les larmes à gagas?

Un thème que tu poétises si bien à contre constructions ou comme j'aime à dire lorsque j'aime en beaux déphrasés...
Mes amitiés, ma poétesse!

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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!

ils espéraient la mer...

un beau partage
avec des profonds et puissants ressentis


merci

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"Rêve ta vie en couleurs
C'est le secret du bonheur" Walt Disney

Ils espéraient...

Un écrit d'une telle profondeur...une lecture qui donne des frissons...vraiment superbe.

Bleuet

.

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Méfiez vous des apparences

Bonjour Aïna

Belle poésie marine pour parler de ces migrants qui espèrent une fois sur la mer trouver une nouvelle vie au-delà de l'horizon.


Bonne journée

Amitiés

Linette

Comme on attend l'amour
Ils l'espèrent toujours
La mer


Poignant.

Bonjour Aina,

Tant de migrants fuient leur pays pour échapper à la misère, la faim ou des raisons politiques ou autres...
C'est une magnifique poésie emplie d'une profonde sensibilité et de générosité !
J'ai adoré te lire !



Belle journée !
Amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)