tout juste réveillé, éveillé...
La rue dormait encore, un petit chat aux pas feutrés s'étiraient.
L'odeur matinale du café imprégna la cuisine, l'eau en goutte à goutte pénétrait le mare, en lui laissant de forte impression.
L’aqua fut transformée, passant d’une douce langueur à fureur au travers d’un filtre d’amour.
Elle s'écoulait maintenant doucement, réchauffée, parfumée d'arômes fantômes, tellement invisibles, si forts.
Le café fut servi.
Apprêté de sa robe noire, il nous surpris par sa chaleur, sa présence langoureuse.
Les esprits étaient rêveurs, ailleurs, chacun s’éveillait…
La fumée s'élevait encore, elle dansait telle une Gitane...
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Une tranche de vie, instants d'existence.