Temps Paralysé
Un baume sinistre dans mon cœur,
Le chant d’un automne funèbre recouvre mon bonheur
Je marche sur les étoiles et les paillettes tombent,
Émerveillée par l’espoir qui recouvre les tombes.
Je glisse dans un labyrinthe infini
Un chemin sans issu et sans lueur pour l’éclairer
Je trébuche dans chaque coin, la vie est brouillée
Trébucher, tomber, dans un désespoir maudit.
Pas à pas, les yeux fermés, le cœur saigné
J’avance et soudain, l’urne noire vient de s’ouvrir
Embaumée dans une poussiéreuse fumée
J’ai l’impression, à ce moment de ne plus souffrir.
Les étoiles rebelles sèment leur trajet lumineux
Ces lueurs ne quittent pas mes yeux
Et je m’endors face à cette vue d’éternité
Comme si la vie était soudain paralysée
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" La beauté extérieure est la partie visible de la beauté intérieure. Et elle se manifeste par la lumière qui se dégage des yeux de chacun."
- Paulo Coelho