Luther King, Lincoln, Lennon et Kennedy.
“I have a dreamâ€, trêve sublime à Washington,
À quelques mètres à peine, la statue de Lincoln,
Cent mille Américains, subjugués, l’écoutaient,
“Je fais un rêve… un rêve, I have a dream, today !â€
Non, moi je ne veux pas cracher sur l’Amérique,
Et je suis fatigué de toute polémique,
Martin Luther, plus tard, est mort assassiné,
Et tout comme Abraham il fut éliminé.
Le pasteur abattu, Ã Memphis Tennessee,
Lui qui prêchait l’amour et rêvait d’harmonie,
Tombé, comme Lennon sous des balles assassines,
Lui, qui, à sa façon, entonnait “Imagineâ€.
Ton tailleur rose, Jackie, éclaboussé de sang.
Dans la mire d’Oswald, au Depository.
Dallas, pour Kennedy, était un guet-apens,
Il ne vaut pas deux balles, le chef d’un président.
Ce n’était qu’un beau rêve, Martin Luther, Hélas !
Ce n’était qu’un mirage, en chemin vers Damas,
Les enfants des esclaves n’ont pas droit au festin,
Comment pourrait Jésus multiplier les pains?
Jésus l’avait compris, jadis, en Palestine :
Les Romains le prenaient pour un agitateur;
Jamais son père, là -haut ne fit le moindre signe,
Car les plus mal sauvés sont souvent les sauveurs.
Dumnac