Jour de reflet, au logis.
Jour de reflet, au logis.
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Au chevalet, le paysage perdu,
se continue,
La vie se déshabille en fête,
en partance vers la mer,
Dissipe les amours naissantes,
d'un oeil ingénu,
En coin, le boulet mange la peine
le venin amer.
Face à la mer, l'âme joueuse, se rend, se pâme,
Le regard duplique, une complicité s'installe,
Allume de grands feux, sous l'arcade romane,
Nouvel amour virtuel, si fort, les peines détalent.
Sophistiquée, la plage glapit,
guettant ton arrivée,
Elle joue sa vie, en envie,
loin du désir malsain,
Ecrit sur le sable, de doux symboles d'amour entrelacés,
Que les rouleaux mécaniques fument, meurent en son sein.
L'espérance digère un reflet, attend ta présence,
Un mot de toi, à moi, dans la perspective de ton sourire,
Chasse le boulet du logis, muse en toute magnificence,
Démasque l'aura : un amour veut bien s'épanouir.
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Illustration : La condition humaine. R. Magritte. 1935.
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