Ma femme, ma bien-aimée, Je suis venu te chercher… Afin de rejoindre enfin, Le pays d’amour sans fin.
Imagine là bas notre maison Emplie de senteurs à foison, Quelques beaux meubles d’antan Et dans le jardin, des anges souriants !
Sur la table, des fleurs en bouquet, Nous enivrant de senteurs d’été, Diffusent une constante invitation A vivre de nouveau à l’unisson.
De la fenêtre tu verras sur les canaux Se balancer de fiers vaisseaux, Qui naviguent sans jamais défaillir Pour combler tes rêves et tes désirs,
Ils partent jusqu’au bout du monde Pour emplir leurs coques fécondes Et nous emmèneront volontiers, Toi… qui aimes tant voyager.
Le soir, nous verrons le soleil couchant Revêtir d’or l’étendue des champs. Et quand autour de nous, la ville entière S’endormira dans une chaude lumière
Avec toi, je viendrai alors me reposer Ensemble enfin, pour toute l’éternité! Là bas, tout est calme et volupté Là bas, nous trouverons la liberté.
Une invitation très joliment formulée vers un ailleurs plus clément et plus serein, m a rappelé par moments un poème de Victor Hugo extrait des Contemplations .
Merci à tous de vos commentaires. J'ai écrit ce texte quand ma belle mère nous a quittée et en pensant à ce que lui dirait son défunt mari... Aujourd'hui, ils sont ensemble...là-bas!!