Tapis de pâquerettes
S’étale sur le gazon
Avec leurs collerettes
Toujours dans le même ton

Leur cœur jaune d’or
Se noie dans ce décor
Naturel et si frais
Qu’il force au respect

La tondeuse aujourd’hui
Restera à l’abri
Ne touchons pas aux fleurs
Qui offrent ainsi leur cœur

Car viendra le jour
Où leur grande famille
Comme dans les villes
Ne dira plus « bonjour »

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Geneviève

Bonsoir isabelle24, tristement beau poème, la disparition des petites fleurs au profit du béton, touchante lecture

Amicalement

j'adore la chute, mais c'est tout aussi bien que cette "personne" au cinéma, qui ne vous dit pas bonjour quand vous arrivez et qui se précipite sur vous à la sortie à coup de au revoir merci, louche, louche , louche et une grosse cuillérée en plus, lumineux poème



yann

Poème très mignon ou le gazon et les pâquerettes semblent forcer le respect à la tondeuse à essence !

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C'est un éternel combat mais la nature finit toujours par triompher en renaissant de ses cendres
Merci pour ce petit texte qui dit des choses vraies mais avec douceur

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Hé oui... on bétonne... et les fleurs ne poussent pas dessus... quel dommage!!!

Ton poème, lui est fertile en bonne humeur et en belles images

Bonsoir Isabelle

Je me suis permise une petite illustration sur ce superbe poème. Il faut profiter de ce que la nature nous offre, j'aime ces pâquerettes lumineuses et poétiques. La fin du poème est très révélatrice d'un futur proche hélas !

Amicalement Franie

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Merci pour cette très belle lecture.

Bleuet

Merci pour ce poème touchant...

Amitiés
Célia