Ciel de bleu et de gris capitonné.
Soleil discret tentant quelques percées.
Chaîne de montagnes créant un horizon conte de fées,
A ses pieds, immense lac de centaines d’îles piqué.
Forêt de novembre dépouillée de sa floraison.
Les conifères au port altier occupent le plancher de cette saison.
Ils ont supplanté les bouleaux longilines,
Qui droits et dénudés implorent de leurs têtes les faveurs divines.
Ils n’ont gardé que leur blancheur de songe.
Deux canards à l’unisson, glissent et plongent,
Refont surface, poussent vers la berge et prennent pied,
Leurs becs ramenant un gueuleton apprécié.
Loin du bitume, des briques, du verre et de l’acier,
Devant ce décor, je ne peux que m’incliner.
La nature me ramène à l’essentiel.
Que d’étés, que de printemps, que de goûts de ciel !
Les bouleaux me parlent de mon corps,
Ă€ qui les saisons ont fait tort.
Les conifères parlent à mon âme,
Eux qui nonobstant les saisons et leurs trames
N’ont cesse de grandir et de s’épanouir,
Et ce, sans jamais mourir !
Loin du bitume, des briques, du verre et de l’acier
Je rêve de vie…..d’air pur…d’amour…de nature…de félicité !
Il peut neiger !
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OĂą que vous soyez... quoique vous fassiez... oĂą que vous alliez
Soyez tout simplement AMOUR!. Le monde s’en portera mieux..
et vous aussi!!!