Si je m’égarais dans quelques méandres
Et ne savais plus m’émouvoir
De la douceur d’un soir
Que mon cerveau ne saurait plus comprendre.
Si sous la grande ourse
Je ne pouvais plus voir
Ni trouver dans le noir
Le chemin qui mène à ta bouche.
Si mes mains autrefois si tendres
Tremblaient tout à coup
Ne pouvant caresser ta joue
Et qu’il faille me réapprendre.
Si tes baisers n’enivraient plus me sens
Que mes lèvres se taisaient
Que mes yeux ne sachent plus te regarder
Sans que mon être ne perde connaissance.
Si j’étais enfermée dans mon corps
Avançant d’une démarche lente
Comme une ombre chancelante
Glissant lentement vers la mort.
Si ce jour là arrivait
Pourrais-tu caresser mes cheveux
Exaucerais-tu mon dernier vœu
Si encore tu m’aimais ?
Lorsque la vieillesse me dépeindra
Que le soleil perdra ses rayons d’or
Dis, si tu m’aimes encore
Alors, tue-moi !!!
M.P. 29/05/2015
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.