Aux Vents des Plaines.
* Aux vents des Plaines.
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A la verte d’ouvrage
D’une robe à son fil,
En cousu de faufile
Et dentelles dépasse,
Le feuillage immobile
D’une ligne qui passe.
Sur la terre Ă espaces
Fins de doigts Ă aiguille.
Quelques arbres Ă dos nus
« Seule » le creux d’un pli,
Pressant tout les suivis
A Ă©chos de chapelle,
Qui teintent à l’appel
Ses lèvres à toit rougi,
A la voix Ă©vanouie
Bue de bouche Ă soleil.
Dans ses jupons de verts
Glisse ce rien qui bouge,
Sur cette plaine Ă lierres
De silences attachés,
Que nuages ont noués
A son cou d’aube rouge
A anneaux de perlières
D’invisible, épousée.
L’Amour aime rôder
Ses vents de paupières closes,
Frôlées d’herbes à proses
D’un souffle papillon,
Sur les cils « à vallons »,
Où Poésie repose
Sur des plaines à vallées
Endormies de saisons.
La Poésie n’est mère
Que d’enfants à porter,
En vers de seins dressés
Et rimes Ă naissances ;
- « Que serais-je au sens
Sans son rien « d’avaler »,
Où coule à m’en baigner
Sa source d’innocence
Dans ma bouche Ă enfance
Coupe ouverte au sacré
D’une pierre oreiller
Du ruisseau qui m’y danse.
Arwen/AĂŻna
Mai 2015
Douce journée à Vous.
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