Les feux follets aiment à danser..
il est minuit et moi j'aime à rêvasser..
qu'ai je fait de toutes ces années..

Les tombeaux froids comme l'hiver
raidis par un marbre si austère..
le mort renaît il en nuit.. au cimetière ?

Les fleurs naissent et se fanent..
l'amoureux pour une rose rouge se damne..
alors qu'elle périra le temps la condamne..

Les contes sont ils faits pour les enfants..
il est si vrai que princesse n'a pas le parlé franc..
je n'ai vu que le faux brillant du diamant...

Les vieux racontent un passé jaunissant..
j'aime à entendre leurs mots tremblotants..
leurs amours toutes emportées par le vent..

Les fraises sur les étals des marchands..
au mois de mai le rouge charnu est charmant..
on envie le fruit mur et on fait semblant..

Les gens ont tous la même tête en belle saison.
les frivoles papotent et se disputent le chiffon..
d'autres cherchent à vivre nouvelle passion...

Et si je n'étais pas de ce monde..
un être étrange aux fausses mèches blondes..
un ange déchu du ciel revenu.. d'outre- tombe ?

Je me cherche jusqu'à l'épuisement cérébral..
la lumière est encore ombre et si pâle.;
et puis le temps est cet indomptable animal..

Eternel recommencement encore un printemps..
où je me questionne jusqu'au sang..
serais je là au prochain printemps...

Isabelle le 06 mai 2015

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Le livre Mots à marée basse

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des questions qu'on se pose avec mélancolie, mais les premiers rayons du printemps nous console et font penser différemment, merci de ces vers subtils et touchants

bonne journée


yann

Sûr au prochain printemps vous ramènerez votre fraise en étant toujours très heureuse de faire de la poésie...


Amicalement NL...

C'est si joli le printemps mais nous posons pas de questions
lilas

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la poésie est le parfum de l'ame

Mon blog [img]http://img4.hosting...

Merci pour ce merveilleux et profond partage sur l'éphémérité de la vie un questionnement légitime



Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

c'est pour cela qu'il faut intensément profiter du présent
tu as fait une très jolie poésie .... merci de la partager avec nous

Bonjour Isabelle, superbe poème, un questionnement poétique sur la vie touchant


Amitiés

J'espère que tu seras là pour nous charmer de cette belle poésie.

Beau Samedi.

La princesse est éternel comme chaque printemps...